Indignation des chefs d’établissement / Indignation of principals
Les responsables des établissements scolaires ont été accusés par Crescence Monique Ndzié, chef de la division du recouvrement des timbres, de n’avoir pas respecté le dispositif mis en place pour le compostage des dossiers des candidats aux examens officiels. Ils sont révoltés contre ces accusations fallacieuses et demandent aux responsables des impôts de balayer devant leur cour. Tous les proviseurs accusés ou non par Crescence Monique Ndzié, chef de la division du recouvrement des timbres, le 31 mai 2011, sont particulièrement ébahis et révulsés lorsqu’on aborde avec eux cette « affaire » des faux timbres constatés sur les fiches d’inscription des candidats aux examens officiels. Leur étonnement est d’autant plus grand que tous ont respecté les directives à eux données par les responsables de Minfi leur indiquant les perceptions des finances où ils devaient composter les dossiers d’examen. Presque tous n’ont jamais vu l’appareil utilisé pour le compostage des dossiers. Ils ne connaissent même pas comment il fonctionne. Marie Crescence Owona, proviseure du lycée bilingue de Mendong tombe des nues lorsqu’on évoque avec elle ce sujet. « J’ai même appris, affirme-t-elle, que j’ai été indexée dans cette affaire de faux timbres sur les dossiers d’examen. On m’a même dit que je serais la complice d’un certain monsieur. Mais, jusqu’aujourd’hui, personne ne m’a encore dit quoi que ce soit. J’attends d’être confrontée à mes accusateurs pour leur dire mes quatre vérités. Voyez-vous, j’ai respecté les consignes qui nous ont été données. J’ai envoyé composter une partie des dossiers à la perception de Tsinga et l’autre partie à la perception de Biyem Assi. D’où vient-il qu’on m’implique dans cette affaire ? », s’interroge-t-elle. Madame Tsimi Evouna, proviseure du Lycée de Tsinga est formelle : « les dossiers reçus dans [son] établissement ont été compostés à la Perception de Tsinga » Proviseur médusé Le proviseur du lycée d’Ekounou n’en revient pas. Il est médusé quand il apprend que ses dossiers comportaient des faux timbres. Immédiatement, il invite son intendant à prendre part à l’entretien entre lui et le reporter de Germinal. Avant de passer la parole à son intendant, il déclare : « Quelle est cette histoire de faux timbres ? Nous avons suivi toutes les indications données par les agents de la perception de Mvog Mbi. Les responsables des impôts ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes au lieu de se défausser sur les chefs d’établissement ». L’intendant prend alors la parole pour donner les détails autour de cette question. « Ici au lycée d’Ekounou, des commissions avaient été mises sur pieds par le proviseur pour recevoir les dossiers des candidats aux différents examens : une commission pour les candidats réguliers au baccalauréat, une autre par les candidats réguliers au probatoire et une dernière pour les candidats libres au probatoire et au baccalauréat. Dans un premier temps, nous avons collecté les dossiers et les frais y afférents. Ensuite, les dossiers ont été déposés à la perception de Mvog Mbi. Après le compostage, on nous avons été appelés pour venir les chercher. L’année scolaire écoulée, nous avions apporté une première vague des dossiers à la perception, puis les agents des impôts étaient venus ici au lycée pour récupérer la deuxième vague pour les opérations de compostage. Voyez-vous, nous n’y sommes pour rien », affirme-t-il. Avant de se retirer, il précise que les candidats libres allaient eux-mêmes faire composter leurs dossiers. De même, poursuit-il, « les établissements d’attache nous apportaient les dossiers de leurs candidats déjà compostés » À quelques nuances près, la même procédure a été suivie par les responsables des lycées d’Anguissa et de Nkol Ndongo.
The school officials were accused by Monique Crescence Ndzie, chief of the division of collection stamps, failing to comply with the arrangements put in place for composting records of candidates for examinations. They revolted against these false accusations and asked the officials to put their tax court. All principals accused or not Crescence Monique Ndzie, chief of the division of collection of stamps, May 31, 2011, are particularly amazed and rolled them when dealing with this "case" of fake stamps recorded on registration forms candidates for examinations. Their astonishment was all the greater that have met all the guidelines given by their officials indicating their perceptions Minfi finance where they were compost examination records. Almost all have never seen the device used for composting folders. They do not even know how it works. Marie Crescence Owona, Headmaster of the school bilingual Mendong flabbergasted when talking with her about it. "I even learned, she says, I have been indexed in the case of fake stamps on the files examined. I was even told that I would be an accomplice to a certain gentleman. But until now, no one has yet said anything. I expect to face my accusers to tell them my truths. You see, I followed the instructions that were given to us. I sent composting some folders to the perception of Tsinga and the other party to the perception of Biyem Assi. Why is it that we get involved in this case? "Asks she. Mrs. Tsimi Evouna, Headmaster of the High School is Tsinga formal "records received in [his] property have been composted Perception Tsinga" dumbfounded Headmaster The Headmaster of the school of Ekounou not believe it. He is stunned when he learns that his files contained fake stamps. Immediately, he invites his steward to take part in the conversation between him and the reporter Germinal. Before handing over to his manager, he said: "What is the history of fake stamps? We followed all the instructions given by the officers perception Mvog Mbi. Tax officials should only blame themselves instead of discarding the principals. " The steward then took the floor to give the details around this issue. "Here the high school Ekounou, commissions had been standing by the headmaster to receive applications from candidates for various examinations: a commission for regular bachelor candidates, another by the candidates at regular probation and one for the independent candidates to probation and bachelor. At first, we collected records and related costs. Then, the applications were submitted to the perception of Mvog Mbi. After composting, we have been called to pick them up. The past school year, we brought the first wave files to perception, and tax officials came here to school to retrieve the second wave for composting operations. You see, we did for nothing, "he says. Before retiring, he said that independent candidates would themselves be composted their records. Similarly, he continues, "the home institutions brought us records of their candidates already composted" With some minor differences, the same procedure was followed by the heads of high schools and Anguissa Nkol Ndongo.
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